Dans ce rapport la contrainte est moins forte. L’enjeu est de ne pas aller à l’encontre de ce qui est demandé. Pour autant, une certaine souplesse peut-être envisagée dès lors qu’elle est justifiée par rapport à un contexte local notamment.
Par exemple, si le SRADDET ou le SCoT, le PLH donnent :
- une densité moyenne de 15 logements/ha ;
- un pourcentage de réduction de la consommation d’espace (réduction de 50%) ;
- un nombre maximum de logements à produire (25 logements/an) ;
- …
Le rapport de compatibilité doit permettre au document inférieur (PLU(i)) d’être légèrement en-deçà ou en dessous de cette norme du moment que le document le justifie. Par exemple, je me retrouve avec une production de 27 logements /an et le justifie par l’investissement dans des équipements d’assainissement, la création de services et de commerce (halte garderie, pharmacie…), la dynamique local de la population.
ATTENTION, l’appréciation de la compatibilité n’est pas établie par les services de l’Etat ou le Préfet ou le client… C’est au juge de la trancher. Le BE doit conseiller son client sur la suffisance de faisceaux de justifications pour étayer un dépassement ou une réduction de la norme.